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Prendre soin des tendinites organisationnelles durant les phases de projet : la plus-value d'un spécialiste du changement

  • Photo du rédacteur: Cindy Collaud
    Cindy Collaud
  • 10 mars
  • 2 min de lecture

Nommez-moi un projet de moyenne ou grande envergure au sein de votre entreprise qui s'est déroulé sans écueil et sans gestion de crise...


Vous cherchez dans vos souvenirs et ne trouvez pas d'exemple, n'est-ce pas ? Et combien de ces projets ont mené à des tensions organisationnelles ? Tous évidemment.


Une tendinite est due à une fatigue des tendons, suite à des contraintes répétées et un repos insuffisant. Nous sommes nombreux à bien les connaître dans nos corps ainsi que dans nos organisations. C'est le même mécanisme qui est à l'oeuvre pour une solution qui devrait être similaire : dans le premier cas, des anti-inflammatoires et des soins chez le physiothérapeute ; dans le second cas, des pourparlers et une aide ponctuelle supplémentaire pour soutenir les équipes.





Je suis entrée par la petite porte de la conduite du changement en 2003, justement parce que l'ambiance était tendue, l'équipe occupée à plein régime et un pan sous-estimé du projet IT risquait de prendre l'eau, dans un contexte où aucune aide ponctuelle n'était négociable. Alors j'ai proposé la mienne et j'ai retroussé mes manches. J'ai facilité le changement en devant hyperlaxe : de gestionnaire de projet IT, je suis devenue coordinatrice RH, négociatrice, coach, médiatrice, testeuse, formatrice, business analyste, auditrice, rédactrice et traductrice. Une partie de mes soirées et dimanches y sont passés, pour lire les livres de référence et appliquer les solutions qui faisaient sens. C'est une des années les plus heureuses de ma vie : en écoutant ma volonté d'aider au-delà de mon cahier des charges, j'ai trouvé mon ADN professionnel. Alors merci aux tendinites organisationnelles qui m'ont permis d'être un pivot multi-casquette au sein des équipes de projet RH et IT durant plus de 20 ans !


Pourquoi je vous en parle ? Simplement parce qu'au temps des burnouts en chaìne dans les équipes de projet, ce métier de spécialiste du changement, qui navigue parfois sous pavillon "change management" ou "digital transformation", a enfin acquis ses lettres de noblesse et ses certifications. Exit le "happiness officer", bonjour le "change manager" !


Je vous invite à en parler en entreprise lorsque vous sentez s'installer une tendinite organisationnelle. Un spécialiste du changement a des compétences diversifiées pour une aide d'appoint dans l'équipe de projet, ou sur la durée en tant que gardien de sémaphore dans l'équipe RH ou PMO : il a son propre cockpit de contrôle du changement, est en contact régulier avec l'ensemble des parties prenantes pour évaluer la progression des initiatives et détecter les résistances ; il voit ainsi venir les écueils bien avant ceux qui naviguent le changement à toute vitesse ; il saura alerter et agir là où il y a besoin de relâcher une tension naissante pour regagner en fluidité, booster l'énergie collective et atteindre les objectifs.


Si vous en cherchez justement un actuellement, je suis là pour vous : welcome@semaphore.ch

 
 
 

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